Voici la pause culturelle de la fin de semaine 14:
7Parce que l’on peut être technophile sans être débile, de culture scientifique et aimer les mots, moderne tout en appréciant les anciens, je vous propose un nouveau rendez-vous hebdomadaire épisodique.
Pas nécessairement barbant.
La langue française est belle, riche, capricieuse et difficile à conquérir comme une héritière d’armateur grec mais, une fois épousée, on est à l’abri jusqu’à la fin de ses jours.
Je vous offrirai donc chaque fin de semaine une citation ou un extrait d’ un auteur de langue française, contemporain ou classique, de Desproges à Zahia.
« Ami, vous noterez que par le monde y a beaucoup plus de couillons que d’hommes, et de ce vous souvienne. »
« C’est grand pitié quand beauté manque à cul de bonne volonté. «
François Rabelais (vers 1483 – 1553)
C’est pour moi un grand souvenir de lycéen que la découverte des œuvres de Rabelais : enfin un peu d’humour et de truculence dans une littérature scolaire qui en manquait bien souvent.
Bien sûr c’est un peu ardu au début mais la langue de la Renaissance déchirait quand même plus sa race que celle d’aujourd’hui, non?
Dans la même veine on trouve la série historique de Robert Merle « Fortune de France », écrite en « vieux françois » et où l’on croise Rabelais étudiant en médecine à Montpellier.
Attention, si l’on accroche au premier volume il sera difficile de ne pas acheter les douze suivants… ;-)
Pour moi, Robert Merle c’est « Malevil » et « la mort est mon métier ». Ce sont les quelques rares bouqins qui m’ont été imposés en secondaire et qui m’ont plu. Pour ce qui est des Rabelais, on en parle, on le cite mais on nous l’a pas imposé.
Je prends note en tout cas.
Tu m’étonnes que le « vieux françois », ça déchire sa race …
Dans le même genre, je trouvais Voltaire ennuyeux par contre … A moisn que ce ne soit moi qui n’était pas ouvert …
Ahhh, au moins deux qui suivent, merci les gars !
J’aime bien les citations alors plutôt que de dire « voici la citation du jour… »
Vous croyez que je vais perdre les derniers lecteurs restants si je persiste ? ;-)
Je reste accroché à ce blog comme une limace à une laitue.
MDR !!!
j’ai bcp aimé cette époque de la renaissance et ce medecin y a laissé sa trace. mais j’essaie de lire de plus en plus pour nos écrivains, je veux dire de notre époque comme Alberto cuello, ses livres me touchent bcp
Quand on fera danser les couillons, tu ne seras pas à l’orchestre.
César Fasquelle
Ahhh Marcel Pagnol, j’adore.
Pfff j’aime beaucoup de trucs finalement, pas le temps pour tout. :-(