Le syndrome de la page blanche m’a tueR…
Tous les écrivains le disent, rien de plus frustrant que de se trouver face à la page blanche.
Bien que ne me considérant pas comme un écrivain, loin de là, je suis aujourd’hui confronté à ce problème.
Je ne suis apparemment pas seul puisque parmi les nombreux blogs se trouvant dans mon flux rss
beaucoup font une longue pause qui ressemble à une mort cérébrale.
J’ai démarré iRiche.com il y a un peu plus de trois ans avec pour objectif de voir s’il était possible de générer quelques revenus complémentaires, plus pour le challenge que par nécessité.
Pur autodidacte, je suis parti de zéro, avec pour seul bagage mon enthousiasme de débutant…
Ce même enthousiasme qui aujourd’hui me fait défaut.
J’ai pourtant un moment dégagé quelques revenus sans trop d’efforts mais c’est assez aléatoire, il faut sans cesse relancer les annonceurs, en chercher de nouveaux, j’ai trop l’habitude que l’on vienne vers moi pour mon talent naturel (je plaisante !) et j’avoue que ce n’est pas la partie qui m’intéresse le plus.
« Pas assez faim » et trop intransigeant sans doute.
J’ai essayé d’analyser les raisons de ma désaffection, les causes sont multiples :
– moins de trafic
– baisse corollaire des commentaires
– impression de n’avoir plus rien à dire, d’avoir fait le tour de la question.
– et surtout, surtout, l’ennui qui commence à s’installer probablement par absence de challenge.
Oui je m’ennuie, ma motivation en fait les frais et lorsque vient l’ennui bin j’me casse ! :-)
J’ai toujours aimé écrire, j’adore le français qui est la plus belle langue du monde (j’essaie autant que possible d’éviter de la maltraiter) mais ce que je préfère finalement c’est créer un site, le modifier, l’améliorer… beaucoup plus que le faire vivre.
J’ai pourtant publié pas loin de 200 articles en trois ans soit un par semaine en moyenne, tous ne sont pas dignes du Goncourt mais je pense n’avoir jamais cédé à la facilité.
Aujourd’hui pour avoir un relatif succès il faut aller dans le sens du vent, écrire ce que le lecteur souhaite lire, promettre l’impossible pour tous (richesse, amour, gloire et beauté, au minimum…et sans trop d’efforts) et se mettre en scène sur une plage de rêve en train de siroter une caïpirinha.
Et surtout en laissant croire que c’est la vraie vie même si on loge dans un taudis chez l’habitant.
Un peu comme lorsque l’on souhaite être élu président de la république.
Mais la réalité est cruelle. Et surtout elle n’est pas vendeuse.
Je ne suis pas assez exhibitionniste, n’aime pas parler de moi : en vacances sur une plage de rêve je ne ressens pas le besoin d’avertir le monde entier ni l’envie de solliciter mes lecteurs pour savoir si je dois prendre le menu langouste.
Mon plus grand tort étant certainement de ne pas savoir vouloir mentir ou enjoliver la réalité.
Je trouve l’époque médiocre et exaltante.
- Médiocre quand une paire de (gros) seins siliconés et une réplique débile suffisent à faire une vedette d’une bimbo décérébrée, mais peut être a-t-on les idoles que l’on mérite…
- Exaltante par les moyens sans précédent qu’elle offre aux normo-cortiqués de se créer avenir et réussite sans besoin de mordre à l’hameçon des gourous auto-proclamés : un peu de jugeote et beaucoup de travail suffisent.
Quant à ceux qui préfèrent s’enivrer au chant des sirènes je ne peux rien pour eux, de toute manière ce que je pourrai leur dire ne les intéresse pas.
En relisant ce billet je lui trouve un petit parfum d’amertume et pourtant ce n’est pas le cas : tout va bien, merci.
Ma vie actuelle est satisfaisante, j’ai un bon job que j’aime, qui me permet de vivre confortablement et d’anticiper un avenir plus serein que les souvent éphémères pseudo-gourous du web.
Et puis j’ai quelques projets pour éviter la routine qui mène à l’ennui comme faire des sites web sur mesure puisque finalement c’est mon plaisir : j’ai trouvé un petit créneau qui va me permettre de conjuguer loisir et passion.
Merci au passage à Grégory du blog Deviendra grand qui au détour d’une discussion m’a fait réfléchir au fait que, après tout, pourquoi ne pas essayer ce qui me plait vraiment ? ;-)
iRiche.com n’est pas abandonné pour autant.
Je voulais faire remonter à la surface certains articles en utilisant le plug-in Old Post Promoter mais il semble qu’il ne fonctionne plus avec cette version de wordpress.
Je publierai donc de temps à autres au fil de mon inspiration, avec une fréquence plus aléatoire, donc mettez iRiche dans votre flux si ce n’est déjà fait.
J’espère que mes quelques lecteurs fidèles de la première heure continueront à me suivre car c’est uniquement grâce à eux que je n’ai pas définitivement tiré un trait sur cette passionnante mais usante aventure.
Et puis mon optimisme congénital me fait penser que d’autres se joindront à nous, ils ne peuvent pas passer à côté d’un blog d’une telle qualité. :-)
Je trouve qu’il est difficile d’être toujours à la hauteur, la seule chose qui le permet est la motivation!!!
En tout cas je pense que vous avez donné de l’espoir aux autres écrivains étant dans la même situation que vous!!!
Merci Amandine.
En effet la motivation est primordiale mais est difficile à conserver constamment au plus haut.
C’est vrai qu’il n’est pas évident de se motiver quand on blogue. On peut passer 1 heure sur un article et les lecteurs ne prennent même pas 5 secondes à écrire un commentaire.
Je pars du principe que les blogueurs aiment le partage et le dialogue, la proximité avec leur lectorat. Enfin, c’est mon cas en tout cas.
Du coup voila, un petit com’ pour que tu te sentes lu et motivé :-)
A+
Merci c’est sympa !
Par contre j’apprécierais plus un pseudo qu’un mot-clé d’autant plus qu’il y a comment luv et que le blog est dofollow. ;-)
Je viens de découvrir ce blog par hasard et malheureusement il me semble que j’arrive un peu tard pour en profiter mais je suis sur que la motivation reviendra (on a vu souvent rejaillir le feu, de l’ancien volcan qu’on croyait trop vieux…).
Non il n’est pas trop tard, le blog reste en ligne et il y a environ 200 articles dont beaucoup sont encore d’actualité.
Et merci pour les encouragements. ;-)
Bonjour,
Je fais également face à ce problème et je n’arrive pas à trouver la solution magique. Je me suis dit que c’est peut-être un passage obligé .. . Je le répète assez souvent: « Faire un blog, c’est facile. C’est après que cela se complique ». Personnellement, j’adore les complications et aucun syndrome, aussi virulent soit-il, ne me fera pas baisser les bras. J’espère que c’est aussi votre cas.
Bon courage pour la suite.
Il est vrai que certaines périodes sont plus propices que d’autres, la meilleure solution restant de trouver un rythme de croisière et de s’y tenir mais c’est difficile sur la durée.
Merci de vos encouragements.
Je trouve qu’il est difficile d’être toujours à la hauteur, la seule chose qui le permet est la motivation!!!
En tout cas je pense que vous avez donné de l’espoir aux autres écrivains étant dans la même situation que vous!!!
Il n’y a rien de plus horrible que le syndrome de la page blanche. C’est pourquoi une veille concurrentielle est primordiale afin de trouver de nouvelles idées, les sondages auprès des lecteurs également afin de savoir si la ligne éditoriale correspond à leur attentes etc