iRiche.com a été mis en ligne il y a un an.

Objectif ? Générer des revenus, en démarrant de zéro, avec un bagage technique quasi inexistant.

Postulat de départ : pas plus débile que la moyenne, je sais écrire et je n’ai pas trop mal réussi dans la vraie vie. Ce petit défi sera donc une formalité. D’autres le font, pourquoi pas moi ?

Et je raconterai tout « en live » ce qui ne manquera pas de passionner les foules.

Bon, je me suis planté. Sans contestation possible. :-)

Analyse de l’échec :

  • Manque de ligne directrice, de ligne éditoriale comme disent les pro. J’ai écrit au début sur la confrontation impitoyable débutant- monde technique de l’Internet puis j’ai souvent divergé. La technique m’ennuie. Et quand je m’ennuie je ne suis pas bon.
  • Changement de nom de domaine au bout de 6 mois : des problèmes techniques pas assez vite résolus et la chute de trafic (baromètre personnel de la « réussite ») qui s’en suit ont souvent mis à mal une motivation chancelante.
  • Trop de perfectionnisme : passer une heure sur un détail de mise en page tue la productivité. Et du perfectionnisme découle souvent la procrastination.
    Mais il est beau mon blog non ?
    Oui j’aime les belles choses, on ne se refait pas.
  • Mon ego est peu volumineux, je n’ai pas (encore) le melon, je suis plutôt réservé, je ne raconte pas ma vie.
    Je trouve presque indécent d’étaler sa réussite surtout quand elle est assez relative : le gars de 35 ans qui annonce au monde entier qu’il a découvert le voyage, le web Lifestyle, la semaine de 30 mn et qui pratique le couchsurfing et les auberges de jeunesse alors qu’il existe de splendides 4 étoiles, ça me laisse froid.

Ce que j’ai appris :

  • On peut réussir fort bien dans la vie réelle au prix de beaucoup de travail mais internet n’est pas la vie réelle … Sauf pour le travail.
    Il y a une progression, un chemin a suivre, des étapes à valider, rien n’est transposable… C’est un métier donc.
    Si l’on se contente d’emboiter le pas, d’imiter, le premier obstacle est souvent fatal.
    On ne fait pas en 8 jours d’une mule un cheval de course. C’est vrai que je suis un peu têtu.
  • La motivation n’est pas toujours au rendez-vous : il faut avoir faim pour persévérer.
    Je dois être bien nourri, ma vraie vie est assez prenante et me satisfait, je n’ai probablement pas l’énergie suffisante pour en mener une seconde de front.

Le futur (proche) :

  • Cette expérience est positive, j’ai appris beaucoup de cet échec tant sur le plan personnel que techniquement  ( code, wordpress, web marketing, etc…). J’aime apprendre.
  • Je développe un projet pour la vraie vie plus dans mes compétences, plus enthousiasmant et qui va rapidement se concrétiser.
  • Je vais continuer à bloguer, c’est plaisant, j’ai noué quelques liens virtuels bien réels (sic) mais j’abandonne toute contrainte comme dates ou fréquences de publication imposées, le référencement, SEO…  tous ces trucs qu’il faut regarder sans arrêt pour gagner 3 visiteurs de plus et qui m’ennuient.

Place au plaisir : après tout la vie est courte !

En conclusion :

Je reste persuadé que l’on peut faire sa place sur le net sans prendre ses lecteurs pour des gogos, sans vendre d’improbables produits même pas testés ou sans s’auto proclamer expert d’un domaine dont on ne connaissait rien il y a un an.
Je sais, c’est moins vendeur. Ça tombe bien, je n’ai rien à vendre.

Je n’ai pas, je n’aurai jamais la grosse tête et je continuerai à m’amuser tant que ce blog durera sinon j’arrêterai. Les gens qui se prennent au sérieux m’exaspèrent. Ne me demandez pas des noms… je pourrais en donner.      ;-)

J’espère proposer du concret, pas de la théorie à deux balles où si l’on applique les bonnes recettes partout ressassée on va devenir riche, adulé, célèbre, avec des millions de lecteurs comme x ou y qui , eux, ont trouvé le filon.

Et s’il y a un message que je continuerai à faire passer c’est d’avoir l’esprit critique, de ne pas naïvement succomber au chant des sirènes du web marketing sans se demander à qui profite le crime votre carte bleue.

Au prochain épisode je donnerai des chiffres. Peut-être. Si je n’ai pas trop honte.