Ceux qui ne me connaissent pas prennent souvent mon ton badin pour du je m’en foutisme, au mieux pour un manque de sérieux.

On me prête aussi parfois une propension à la dévalorisation et à l’auto-flagellation alors que ce n’est que de l’autodérision, forme suprême de l’humour à mes yeux.

Je ne vais pas vous faire le couplet de l’incompris, de l’écrivain maudit ou du pauvre Caliméro mais il est déprimant de réaliser que l’on a un humour inaccessible au commun des mortels.

Décidément on peut rire de tout… mais surtout avec ceux qui comprennent.

Bon allez, sans rire donc, dans mon boulot de la vie réelle je suis un vrai bonnet de nuit et je suggère en permanence que je suis le meilleur (ce qui n’est pas faux) alors ici je fais ce que je veux !

Tout ça pour dire qu’il y a des croque-morts désopilants et des clowns tristes.

L’important pour moi étant de faire des choses sérieuses avec légèreté. Et sans se prendre au sérieux. Autant dire que ce n’est pas donné à tout le monde dans le microcosme.

Et puis si vous lisez entre les lignes vous verrez que sous cette apparente décontraction désabusée se cachent souvent morale et fine analyse, aussi subtiles que leur auteur.

PS: Au fait, j’aime le second, voire le troisième, degré et mon idole est Pierre Desproges.
Difficilement compatible avec Omar et Fred non ?