Changer de vie, quitter la « rat race » ? Pourquoi beaucoup vont échouer ! (1/3)
10En préambule je précise que je déteste ce terme de « rat race », limite méprisant pour ceux qui sont satisfaits de leur vie et ne changeraient pour rien au monde.
Mais en bon blogueur qui apprend bien sa leçon il me fallait un titre percutant pour t’attirer TOI, nouveau lecteur, qui deviendra sans doute un fidèle en réalisant la pertinence de mes propos.
En toute modestie. :-)
J’ai la faiblesse d’ajouter facilement à mon lecteur de flux RSS les blogs qui m’intéressent.
Souvent des « débutants » qui ont pour commun dénominateur de vouloir « changer de vie » grâce à Internet: le fameux mythe du blogueur « pro ».
Force est de constater que beaucoup démarrent en fanfare, animés de grandes ambitions et de tas de projets enthousiasmants soutenus par une publication quotidienne.
Les mêmes qui disparaissent au bout de 6 mois ou passent à la publication pseudo-virtuelle.
Pourquoi ces échecs ?
Par absence de direction.
Autant il est facile d’avoir un but (changer de vie) autant la direction à suivre ne coule pas de source.
Comment trouver le courage de persévérer si l’on ne sait pas où l’on va?
Par manque de pugnacité et de constance
Difficile de franchir les inévitables obstacles de la vie d’entrepreneur si on cale à la première difficulté.
Ah oui, on avait oublié de vous le dire, elles abondent.
Il y a heureusement des moyens de s’en affranchir.
Par crédulité ou aveuglement plus ou moins volontaire
Comment ne pas être déçu si l’on croit religieusement toutes les promesses des vendeurs de méthodes et autres formations ?
Ces experts du web qui n’ont d’autre expérience de la vie d’entrepreneur que la vente de stratégies marketing…
Pour un tour du monde à la voile vous embarqueriez avec le journaliste vedette de « A voile et à vapeur » ou avec Kersauson ? ;-)
Par manque de soutien
Même le plus talentueux ou le plus courageux du monde connaît des moments de doute.
Même JCVD, c’est dire ! :-)
Être épaulé par ses proches mais surtout par ceux qui sont déjà passés par là est indispensable.
Je n’ai énoncé ici que les principales causes d’échec.
Elles sont multiples et personnelles, fonction de ses propres limites et expériences.
Dans le prochain article je vous donnerai le moyen de les surmonter à 100%, de devenir riche et heureux, d’avoir les dents blanches et de tomber toutes les filles (garçons) que vous rencontrerez.
Chiche ?
Par manque de formation aussi.
Je pense que cela ne doit pas être évident de se lancer dans le blogging sans aucune compétence de HTML, CSS , WordPress, référencement, e-business, organisation de travail, gestion de projet, …
Mine de rien, c’est en partie ce qui peut faire la différence entre un blog qui réussit et un autre qui échoue. N’allons pas croire que ces compétences s’acuiqèrent avec uen formation d’une semaine : il faut des mois voire des années d’expériences, d’étude, de lecture, …
Certes mais le blogging n’est souvent qu’une partie du futur job, il y a beaucoup d’autres compétences à acquérir.
Je pense également que l’on veut tout, et immédiatement et du coup le manque de motivation s’installe.
Ce n’est pas faux :-)
C’est aussi l’époque qui veut ça: certains voudraient courir avant de savoir marcher.
Beaucoup échouent car ils regardent le résultat du travail (des milliers d’euros gagnés avec une belle campagne tout ca tout ca)
sans regarder le processus pour en arriver là.
Le blogging « sérieux » c’est énormément de travail, et je suis d’accord avec Kalagan : sans compétences techniques, sans organisation, sans expérience c’est beaucoup plus dur.
Rien ne t’empêches de les acquérir sur la route, mais cela suppose une certaine capacité d’autodidaxie que tout le monde n’a pas forcément.
On en revient toujours à la même chose: désir de réussite et manque objectif de formation et de compétence.
Je me retrouve pas mal dans cet article hâte de lire le suivant!
Ouhh, j’ai la pression là ! ;-)
Un blog n’est qu’un média, un support de communication. Si on veux gagner de l’argent avec son blog, il faut avoir des choses à dire et de la valeur à apporter à ses lecteurs sous forme d’articles ou de produits.
Regardons aussi la moyenne d’age des blogueurs pour se convaincre que même si on est très bon, il est difficile d’avoir une expérience significative à moins de 25 ans (mais pas impossible) et une maturité pour mettre tout ça par écrit.
Pour revenir à la rat race, on peut quitter le système métro/boulot/dodo au bout d’un certain temps et en bâtissant un plan hors internet.
D’accord avec toi Gilles mais je suis toujours surpris du nombre de personnes qui veulent « tout changer » grâce à internet comme si il n’était pas nécessaire de se former et d’apprendre, sous prétexte que l’on exerce depuis son pc, chez soi.
Même si on pratique son activité sur le net, la vie de tous les jours n’est pas virtuelle, ni le fisc, ni la comptabilité, etc. ;-)