Parce que l’on peut être technophile sans être débile, de culture scientifique et aimer les mots, moderne tout en appréciant les anciens,  je vous propose un nouveau rendez-vous hebdomadaire épisodique.

Pas nécessairement barbant.

La langue française est belle, riche, capricieuse et difficile à conquérir comme une héritière d’armateur grec mais, une fois épousée, on est à l’abri  jusqu’à la fin de ses jours.

Je vous offrirai donc chaque fin de semaine une citation ou un extrait d’ un auteur de langue française, contemporain ou classique, de Desproges à Zahia.

« Ami, vous noterez que par le monde y a beaucoup plus de couillons que d’hommes, et de ce vous souvienne. »

« C’est grand pitié quand beauté manque à cul de bonne volonté. « 

François Rabelais (vers 1483 – 1553)

C’est pour moi un grand souvenir de lycéen que la découverte des œuvres de Rabelais : enfin un peu d’humour et de truculence dans une littérature scolaire qui en manquait bien souvent.
Bien sûr c’est un peu ardu au début mais la langue de la Renaissance déchirait quand même plus sa race que celle d’aujourd’hui, non?

Dans la même veine on trouve la série historique de Robert Merle « Fortune de France », écrite en « vieux françois » et où l’on croise Rabelais étudiant en médecine à Montpellier.
Attention, si l’on accroche au premier volume il sera difficile de ne pas acheter les douze suivants… ;-)