S’il veut survivre le blogueur se doit d’être multi-casquettes.

Écrire un article, modifier le thème (pfff… je sais de quoi je parle), travailler son référencement, etc. nécessite des savoirs spécifiques en copywriting, SEO, codage, webmarketing…

Et c’est là que se situe la différence entre le TTPE (très très petit entrepreneur) et l’employé  de la PME classique : il doit tout faire tout seul.

Le blogueur, tel M. Jourdain, fait de la gestion de projet sans le savoir.
Mais en solitaire.

En effet, contrairement aux projets d’entreprise où plusieurs intervenants distincts travaillent ensemble pour aboutir à un résultat commun, le blogueur doit toucher à tous les domaines.
Avec plus ou moins de réussite, soyons honnête.

Ces compétences auront été acquises en autodidacte (c’est mon cas), souvent par fortes affinités mais il n’existe pas à ma connaissance d’école d’où l’on ressort avec un diplôme de blogueur « pro » offrant ensuite des opportunités de carrière.

Et c’est tant mieux !

L’amateurisme fait la richesse et la réussite du secteur.
Si demain débarque une horde de jeunes diplômés formatés il y a fort à parier que ce sera la mort lente de ce qui fait le succès croissant des blogs depuis quelques années : l’originalité.

Il n’y a qu’à constater la vacuité du discours journalistique actuel pour s’en persuader…

Le blogueur doit être capable d’acquérir par lui-même les compétences indispensables, gages de la pérennité et du développement de son activité.

Vous me direz : « Et les formations de Machin ou de Truc ? »

Je vous répondrai : «  Rappelle-toi ton prof de maternelle ou de terminale, celui qui t’a tant marqué et dont tu te souviendras toute ta vie, avait-il besoin de t’envoyer 32 mails en 3 jours pour te persuader qu’il était « l’expert » dans son domaine ? »

Bin oui, former des élèves ou même des professionnels ne s’improvise pas, on n’est pas expert du jour au lendemain.
Surtout auto-proclamé.

Si vous souhaitez vous former en gestion de projet par exemple, adressez-vous à un membre de l’association professionnelle de référence accrédité à délivrer des formations PMI.

Si votre but est plutôt la cuisine, un stage avec Alain Ducasse ou Marc Veyrat devrait vous permettre de dépasser le stade de la cuisson du surgelé au micro ondes.

Par contre si votre projet est le relooking de votre petit intérieur, évitez la blonde de M6, il y a quand même des limites au mauvais goût.   ;-)

Article sponsorisé.