J’aime l’humour quand il est fin… mais j’avoue sans honte que les blagues graveleuses me font aussi beaucoup rire.

Mon idole absolue est Pierre Desproges, je crois que j’ai tous ses bouquins.

Je trouve l’époque assez misérable : aujourd’hui pour faire rire il faut se planter une plume dans le c…,
faire des mimiques débiles (Dany si tu nous lis…) ou bien être de la plus extrême méchanceté.
Généralement envers des gens qui ne peuvent ou ne veulent se défendre.
Et tout cela sans oublier la démagogie à deux balles.

Bref, je dois vieillir !

Il n’empêche que le rire est le meilleur des remèdes : il fait oublier les soucis, le stress et même que le monde actuel est souvent tout sauf marrant.

Bien qu’elles ne fassent pas l’unanimité dans la communauté scientifique certaines études relèvent aussi les effets bénéfiques du rire sur la santé : de toute manière c’est pas cher, cela ne met pas en péril les comptes de la nation, alors pourquoi ne pas tenter l’overdose ?

J’exerce une profession sérieuse dans laquelle les gens comprendraient mal que l’on se tape sur les cuisses à tout bout de champ (non, pas dans les pompes funèbres, rassurez-vous) mais j’ai remarqué qu’un trait d‘humour à propos désamorce souvent bien des situations tendues ou angoissantes.

Comme ici on parle de blogging je me suis posé la question de savoir pourquoi les webmarketeux et autres vendeurs de rêves étaient souvent sinistres ?

Il suffit de lire les articles et de regarder les vidéos des gourous du web pour voir qu’ils sont généralement tristes et ennuyeux dès qu’ils parlent d’autre chose que de leur « produit » ou de leur petite personne.

Le summum étant atteint quand ils discutent entre eux.     :-)

A croire que pour vendre un truc il faille être lugubre et que le poids des « immenses » responsabilités ôte tout sens de l‘humour (je rappelle ici que l’on parle de vendre un bouquin, une formation ou même du vent, pas d’une intervention à cœur ouvert)

A moins que ce ne soit la haute estime qu’ils ont d’eux-mêmes qui les empêche de ressembler au commun des mortels.

Je suis sûr que vous vous demandez où je veux en venir…     :-)

A vrai dire je me pose souvent cette question : l’humour dans son activité professionnelle est-il un atout ou un sérieux handicap ?

Est-on pris au sérieux quand on ne s’y prend pas soi-même ?
En deux mots est-on crédible si l’on aime rire, de (presque) tout ou pour rien, ou vaut-il mieux pontifier d’un air inspiré ?

Vous avez deux heures !      :-)

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